Chanson crépusculaire de Léonard Cohen. Il fait face à sa propre mort avec lucidité, s'interroge sur l'utilité de sa vie comme dans une sorte de My way à la Sinatra.Il s'interroge sur le rôle de Dieu. Ne veut-il pas ce monde plus sombre au bout du compte, brisant ainsi son image de lumière ? Il demande à l'humanité de tuer la flamme, puisque c' est ce vers quoi elle tend. Il laisse jouer son libre-arbitre.Il parle de sa judéité, du Christ des Chrétiens et on sent sa conversion au bouddhisme à travers le texte. Mais comment le Dieu d'amour peut-il en appeler à la souffrance? Est- elle bien nécessaire dans son plan et sa finalité?