La culpabilité est une prison sans murs, un poids qui enferme l’esprit. Elle enchaîne non pas avec du fer, mais avec des murmures qui répètent ce qui ne peut plus être changé. Pourtant, dans cette obscurité, une clé existe : le courage de regarder en face ce qui a été, d’accepter la route déjà parcourue. Quand tu te pardonnes, les barreaux commencent à disparaître. À chaque geste de responsabilité, à chaque effort pour créer de la beauté dans les plus petits détails, une porte s’ouvre peu à peu. Alors, comme l’aube qui se lève, la serrure tombe. Tes ailes, que tu croyais brisées, se redressent de nouveau, légères et libres, prêtes à voler haut dans le ciel. Dans cette libération, tu n’es pas seulement délivré·e, tu renaîs. ____Ganga