Aujourd’hui, nous poursuivons la lecture de la lettre de Swâmi Siddeshwarandan du 4 septembre 1946. Dans cette lettre, le Swâmi nous raconte un voyage entre froid et chaleur, fatigue et rencontres, mais aussi un chemin intérieur de patience et de confiance. À cette époque, les vols commerciaux au long cours existaient déjà, mais ils restaient peu répandus, coûteux, et souvent organisés au départ de Londres, par escales techniques. En partageant ces lignes avec ses dévots restés en France, Swâmi leur rappelle que chaque épreuve peut devenir un exercice de foi et d’endurance, et que la patience, même dans la douleur, ouvre la route vers l’Essentiel.